CENTRE DIEULEFIT SANTÉ

 

Le village de Dieulefit se situe dans la Drôme provençale aux confins de l’Ardèche.

 

 Une activité de poterie existe depuis plus de deux mille ans, profitant de l'argile locale, de l'eau du Rhône et des forêts. Cela permit à la ville d'obtenir le label « ville et métier d'art ». Ils font vivre aussi plusieurs boutiques d'artisans d'art dans les communes des alentours notamment dans le village médiéval du Poët-Laval. La région de Dieulefit possède de nombreuses poteries et galeries d'arts.

 Le CENTRE DIEULEFIT SANTE, construit en 2006/2007 sur un parc de 9 hectares en légère dénivellation, présente une architecture moderne, conçue pour s’intégrer parfaitement au site. Ce centre accueille des malades respiratoires : BPCO, cancers, fibrose etc. et des pathologies cardiaques : réhabilitation suite à des interventions chirurgicales ou AVC.

 

 Le projet thérapeutique de la réadaptation à Dieulefit Santé a plusieurs objectifs :

1-  Poursuivre la prise en charge médicalisée d’une maladie qui vient de se compliquer et nécessite une -hospitalisation (chirurgie ou poussée aigüe).

2- Permettre au patient de retrouver la meilleure forme possible afin qu’il puisse se réinsérer dans la vie sociale et professionnelle. La pratique régulière d’activités physiques adaptées y contribue pour beaucoup.

3- Donner au patient une meilleure connaissance de sa maladie, afin de lui permettre d’éviter des rechutes ou de limiter l’évolution de son affection. Cet aspect « éducatif » est une des pierres angulaires de la réadaptation.

 

 Témoignage de Cécile : je suis atteinte de BPCO au stade 2+ avec une capacité respiratoire de 43%. J’avais eu connaissance du centre de Dieulefit par un membre de l’Association qui l’avait apprécié. J’en ai parlé à ma pneumologue qui a constitué le dossier médical. J’ai obtenu l’accord assez rapidement mais la date d’admission a été longue à se préciser, étant donné que je souhaitais une chambre individuelle. J’y ai séjourné 4 semaines : du 16 décembre 2015 au 14 janvier 2016.

 

Bien que je sache que je suis atteinte de BPCO, je ne me sentais pas vraiment à ma place à mon arrivée dans cette structure hospitalière ! Mais, dès le deuxième jour, après avoir fait le test de marche des 6 minutes, qui a fait chuter mon oxygène à 78%, alors que les pulsations atteignaient des sommets, j’ai compris qu’une hospitalisation était justifiée !

 

 A l’issu des résultats des tests, le pneumologue m’a mise sous oxygène à raison de 2l/s pour toutes les activités et a établi le programme de réentrainement à l’effort en fonction de mes capacités respiratoires.

  

Dès lors j’ai pratiqué tous les jours – à l’exception du samedi et du dimanche – 45 min