LA CITADELLE DE BITCHE

 

A la grande satisfaction de nos membres du nord-ouest du département, la citadelle se situe dans leur secteur et pour une fois, ce sont les privilégiés de la région strasbourgeoise qui doivent se « farcir des kilomètres » ! Et de plus les conditions météorologiques de ce 12 octobre sont idéales par rapport à la date du 22 août initialement prévue !

Mais avant la visite, nous sommes attendus au « Relais des Châteaux-Forts » qui nous propose un délicieux velouté de butternut, une choucroute traditionnelle ou aux poissons et une coupe de fruits surmontée d’une boule de glace et de chantilly à un prix fort raisonnable. Deux incidents angoissants viendront malheureusement troubler ce déjeuner très apprécié : c’est la chute malencontreuse de Marie-Jeanne qui lui vaudra un bref séjour à l’hôpital de Sarreguemines pour suturer sa blessure à la tête, et le départ précipité de Cécile dont la bonbonne d’oxygène s’est vidée en cours de route ! Après coup, nous nous sommes dit qu’il faudrait à l’avenir recourir à l’hôpital le plus proche pour faire le plein d’O2 dans ces circonstances-là.

A trois heures, nous avons rendez-vous devant l’imposante forteresse : elle est gigantesque ! Munis de leurs casques audios, notre trentaine de membres part vaillamment à l’assaut de ce monument historique, qui respecte le tracé de Vauban. Après une brève introduction, nous pénétrons dans les entrailles de la fortification et « vivons » le siège de l’assaillant prussien de 1870 grâce au film « La forteresse assiégée » de Gérard Mordillat. C’est le commandant Teyssier qui commande la place et refuse de se rendre, préférant sacrifier des vies humaines. Après six mois de blocus, sur ordre du gouvernement, il quitte enfin la citadelle avec les honneurs de la guerre.

Pour plus d’authenticité, le parcours dans les casernes, la forge, la boulangerie… est laissé dans la pénombre. Ce manque d’éclairage et la longueur du souterrain rend la visite un peu périlleuse et ne permet pas à tous nos membres de profiter du lieu. Dommage ! Ils peuvent cependant compenser par « Le Jardin de la Paix » au pied du monument.