Une parenthèse enchantée !
Nous étions 38 membres ce dimanche matin 11 mai 2025 à nous rendre à Baiersbronn. A midi tapante nous étions à l’hôtel. Nous nous attendions à un petit encas… Quel ne fut pas notre surprise en découvrant un buffet gargantuesque répondant à tous les goûts et tous les appétits ! C’est qu’en Allemagne, c’était la fête des mères ce jour-là ! Pas de programme spécial prévu pour cet après-midi ! Certains optèrent pour une sieste, d’autres pour une balade dans la superbe forêt.
Les handicapés du souffle se contentèrent de deviser gaiement par petits groupes sur des bancs. Il est vrai que le relief n’est pas adapté à nos malades ! C’était le seul hic de ce mini-séjour ! Mais ils étaient braves et ont tout de même fait de la grimpette pour atteindre les bus qui nous attendaient au haut de la côte. Félicitations !
Le lundi matin, cap sur le gazomètre de Pfortzheim, à une heure de route de l’hôtel. Cet ancienne « cuve » gigantesque vaut le détour pour la superbe exposition, actuellement, sur la forêt vierge. A 30 mètres de haut, sur 100 mètres de large et 360° vous êtes complètement immergés dans la forêt amazonienne. De puissants éclairages évoluent au fil du temps et vous font vivre un orage, le passage du jour à la nuit… Un fond sonore permet d’écouter les bruits et les cris de la faune, notamment des oiseaux tels que les aras rouges. Au sous-sol, des insectes naturalisés complètent l’exposition et un film explique comment l’architecte-artiste ADEGAR ASISI a procédé pour réaliser cette immense fresque. « D’abord, vous ne distinguez rien, - dit-il - vous êtes noyés dans cette immensité de verdure. C’est en commençant à peindre que vous prenez peu à peu conscience des détails » et on voit l’artiste en train de réaliser des esquisses.
Le mardi, nous nous sommes rendus à la ferme des chameaux et des autruches à Rheinmunster-Schwarzach. En fait, ce Lindenhof héberge bien d’autres animaux exotiques : des alpagas, des lamas, des suricates, des wallabies, qui comme les kangourous promènent leurs petits dans une poche … Rudi et Katharina Zimmer, les fermiers, se partagent le nourrissage et les soins aux animaux. Rudi nous a accueillis et promenés dans l’immense parc, nous expliquant les particularités des différentes bêtes et répondant à nos interrogations. A la question : « Les alpagas crachent-ils aussi sur les visiteurs ? » il a émis un « jein » (oui/non). En principe, non ! Sauf s’ils ont été élevés par des humains, auquel cas ils considèrent l’homme comme un rival et affirment leur rang hiérarchique en crachant en guise de menace. Il nous a aussi mis en garde contre les autruches, des volatiles très puissants et dangereux, capables de tuer un individu. D’ailleurs leur enclos est entouré d’une double clôture pour éviter tout incident.
Un séjour bref, puisque nous sommes repartis le mardi 13 ! Bref, mais intense et riche en découvertes. Et ce qui n’a rien gâché, trois jours de beau temps, doux et ensoleillé. On ne pouvait rêver mieux !