Nourrir le corps : La respiration

Dans la fonction nutritionnelle, la respiration joue un rôle essentiel. Nos cellules ont en permanence besoin d’oxygène, et les 10 à 14 000 litres d’air que nous inhalons quotidiennement représentent environ 15 kilos. La qualité et la quantité de l’oxygénation déterminent la nutrition cellulaire. Une oxydation complète laisse des déchets facilement éliminables.    

 

Par notre alimentation trop riche, un mode de vie trop sédentaire, nous fonctionnons à la manière d’un moteur dont la carburation est mal réglée : l’arrivée est trop riche en essence et trop pauvre en air. Pour encrasser l’organisme, il n’y a pas mieux !

 

RESPIRATION AMOINDRIE : Facteurs psychologiques

 

La respiration réflexe peut être amoindrie chez les personnes angoissées et anxieuses. Dans ce cas, un travail sur soi, avec prise de conscience des causes, libère les tensions musculaires et permet de recouvrer une bonne amplitude respiratoire. Préalablement, des exercices respiratoires et physiques réguliers tendent à diminuer l’angoisse. On peut notoirement améliorer les états dépressifs, uniquement par la pratique d’exercices respiratoires appropriés.

 

AIR POLLUE :

 

Une fonction respiratoire amoindrie a souvent comme cause première la pollution de l’air. Les régions industrielles du Japon sont frappées par un taux record d’asthme.

           

Les fumées, les poussières, l’atmosphère confinée, etc., chargent l’air de gros ions positifs. Ce phénomène survient également dans la nature avant les orages, ou avec des vents chauds comme le foehn ou le sirocco. L’ionisation positive de l’air rend la respiration plus pénible. Par contre, l’ionisation négative a des effets favorables sur la respiration et la santé en général.   

Les Orientaux parlent du « prana » comme d’une énergie vitale provenant de l’air, indispensable à notre bien-être physique et psychique.

           

Quant à la relation entre mauvaise respiration et air pollué, l’expérience qui consiste à embaumer l’atmosphère d’une chambre d’un sujet endormi avec des essences naturelles de plantes, est, à cet égard, très signifiante : on a remarqué que cela entraînait automatiquement une plus grande amplitude respiratoire.

           

En raison de la pénétration instantanée des molécules toxiques par les voies aériennes, la pollution de l’air peut avoir des conséquences graves sur la santé. Lors d’une seule inspiration, chacune de nos cellules peut être intoxiquée. L’exemple du chloroforme illustre la rapidité de telles intoxications.

           

Après le développement inconsidéré de l’activité industrielle et des transports, sans souci des conséquences causées par l’accroissement de la pollution de l’air, une prise de conscience se fait enfin jour, quant au danger réel que représente la pollution de l’air.

           

En ce qui concerne les déchets domestiques, la consommation de matières plastiques sous forme d’emballages ne cesse de croître, même dans les pays du tiers-monde.

           

La combustion des matières plastiques dégage des gaz extrêmement toxiques contenant des acides chlorhydriques et sulfuriques, des organohalogénés tels que des dioxines, des métaux lourds et autres toxines. On a constaté que, même le lait maternel est contaminé par des dioxines ayant été absorbées en majorité par voie aérienne.

           

Toute fumée, même issue de la combustion de bois ou autres végétaux, est extrêmement agressive pour nos muqueuses.

                                                                                 

 « Le Malade déchaîné » René Bickel