LES INSUFFISANTS RESPIRATOIRES S’ACTIVENT AU GOLF !

 

Ce samedi, 13 mai, 18 insuffisants respiratoires se sont retrouvés au golf du Fort d’Illkirch pour profiter en deux groupes d’une initiation à ce sport. L’initiative en revient à Patrice Scanu. Il faut savoir que ce méditerranéen est lui-même atteint de BPCO depuis de nombreuses années et qu’il a connu la « dégringolade » physique, sociale et psychique que représente cette maladie lorsqu’elle vous frappe. Il a rebondi le jour où il s’est mis au golf et surtout quand il a décidé d’insuffler à d’autres le goût de reprendre leur vie en main malgré le handicap en créant son association : « Second Souffle ». Il sillonne ainsi les quatre coins de France et propose des animations aux malades afin qu’ils bougent – selon leurs capacités – souvent restreintes, hélas !

L’année dernière déjà, il était venu pour la première fois à Strasbourg et l’AMIRA l’avait reçu au Parc de l’Orangerie. Avec un photographe professionnel qui l’accompagnait, il avait organisé une balade photographique au cours de laquelle les rudiments du cadrage avaient été enseignés. Sans s’en rendre compte, nos membres avaient accumulé des pas en déambulant dans les allées aux couleurs chatoyantes de l’automne. Cette année, c’est dans le cadre bucolique du Golf du Fort que nous avons appris à connaitre la spécificité des divers clubs et l’art de les tenir en évitant les crampes dans la main. Puis nous avons testé nos lancers de balles en laissant éclater notre joie quand nous réussissions à les faire atterrir quelques dizaines de mètres plus loin. Cette partie « technique » s’est terminée au mini-golf où nous avons réalisé un petit parcours.

 

Cette matinée ensoleillée au grand air ayant aiguisé notre appétit, nous l’avons conclue par un déjeuner au restaurant de l’Oberjaegerhof tout proche. Merci au Golf du Fort d’Illkirch pour son accueil chaleureux et gratuit. Nous aimerions trouver un accord avec le club pour inciter nos membres BPCO à se bouger : l’activité physique est indispensable pour freiner l’évolution de cette maladie inguérissable.