EN CETTE FIN MARS, AMIRA VOGUE SUR LE DOURO !

 

Le voyage avait pourtant commencé sous de mauvais hospices ! Les 37 participants étaient ponctuels au point de ralliement ce 22 mars, sauf … la présidente ! Lorsqu’enfin elle se présenta, ce fut sous les hués et les « hou » tonitruants de tous les membres déjà installés dans le car. Elle fut sommée de payer l’apéro, ce à quoi elle était résolue. Hélas, elle n’en eut pas l’occasion, car l’apéro fut servi tous les jours gracieusement sur le bateau ! Cela la désola, vous vous en doutez bien ! J’espère que vous lui pardonnerez tout de même !

 

Et les contretemps se sont poursuivi… Malgré la préparation minutieuse et chronophage de Simone – dossiers de plus de 10 pages pour chacun des 3 fauteuils roulants – le départ à Francfort s’est révélé chaotique et interminable ! Le vol du retour n’a pas été moins stressant : une valise éventrée, une autre manquante. Alors que le bus pour Haguenau nous attendait depuis 16h30, nous n’avons pu prendre la route qu’à 20h après la déclaration de perte de bagages !

     

 

L’aventure a continué pendant la croisière : le lundi 25 mai au retour de la visite de Porto, le second bateau CroisiEurope – où heureusement la plupart des touristes étaient en excursion – avait pris feu. Il a fallu attendre 2 heures dans notre car, que les pompiers et la police libèrent les lieux pour que nous puissions regagner le navire ! Mais ce sinistre n’a pas entravé la soirée de gala prévue ce jour-là :  certains ont dansé une bonne partie de la nuit.

 

 A part ces désagréments, la navigation sur le Douro s’est faite sous un soleil radieux dévoilant sur près de 200km une nature sauvage et préservée. Nous avons passé l’écluse gigantesque de Carrapatello, la plus haute d’Europe avec ses 35m de dénivelé. Nous avons aussi découvert la petite bourgade de Lamego et son sanctuaire Notre Dame des Remèdes perché au sommet de 700 marches ornées d’azulejos ainsi que le palais de la Bourse avec une salle couverte de feuilles d’or et la ville de Guimarães considérée comme le berceau du Portugal, etc… Mais place aux photos : elles parlent d’elles-mêmes !

 

Nous n’avons pas manqué, bien évidemment, les dégustations des 3 variétés de Porto. Et surtout, nous nous sommes fait gâter par le personnel du bateau qui nous faisait saliver à chaque repas par ses présentations soignées et originales. Ils étaient vraiment aux petits soins, notamment pour permettre à Martine et son fauteuil d’accéder au bateau.

 

 

Cette croisière a été le top de départ des 40 ans de l’AMIRA. Pour certains de nos membres, ce fut le baptême de l’air et de l’eau ! Même semé d’embûches, c’était un très beau voyage et je veux croire que nos membres gardent un souvenir émerveillé de cette brève mais intense escapade. Même la valise perdue a été retrouvée !